Avez-vous décidé de prendre cette nouvelle maison dont vous avez tant rêvé ? Il s’agit là d’un très bon choix. Toutefois, ce moment enthousiasmant et très excitant peut aussi devenir stressant, notamment pendant l’étape de la négociation du coût de la maison. Découvrez alors comment réussir à bien négocier le prix d’un logement à vendre.
Évaluez le prix de la maison en vente
La région géographique où se situe le bien que vous désirez acquérir est un préalable important de la négociation. Selon que vous êtes à Paris, à Lille ou à Brive-La-Gaillarde, vous devez comparer le prix de la maison qui est affiché dans les annonces immobilières au prix moyen des logements de la région. Cela vous permettra de décider de la suite de vos actes. Il est quand même évident qu’un bien immobilier à Brive n’aura forcément pas le même coût que ceux d’autres villes. Vous devez également vous attarder sur l’ancienneté de la maison, notamment sur sa consommation d’énergie et sur les normes écologiques.
En effet, les habitations existant depuis des dizaines d’années sont construites avec des matériaux plus énergivores que ceux d’aujourd’hui et avec des techniques peu écoresponsables. Cette information peut contribuer à minorer le coût de la maison en évoquant l’incidence financière que son fonctionnement ou sa rénovation pourrait engendrer. Par ailleurs, si le bien est présent sur le marché depuis plusieurs mois et n’a pas trouvé d’acquéreur, cela peut vouloir dire que son prix est peut-être surestimé. Cette possibilité vous donne l’occasion de le revoir à la baisse. Aussi, cela pourrait supposer que le vendeur a déjà épuisé une longue liste d’acheteurs dont vous pouvez être le dernier. Cela peut donc être une aubaine pour vous.
Évaluez votre budget
Évaluer votre budget est important car les frais d’acquisition d’une maison ou d’un appartement en vente vont au-delà de son prix d’achat brut. En effet, de nombreux coûts supplémentaires doivent être pris en compte, notamment ceux du notaire. Ce dernier intervient dans le processus pour authentifier les différents actes de cession et de propriété. Il agit pour sécuriser votre investissement. Vous devrez donc intégrer sa rémunération à votre budget prévisionnel. De plus, l’annonce de vente d’une maison n’est pas toujours dirigée par son propriétaire. Il arrive qu’elle soit confiée à une agence immobilière. Dans ce cas, il faudra aussi considérer les commissions de cette agence dans votre budget prévisionnel. Vous devez donc tenir compte de toutes les dépenses supplémentaires dont vous aurez la charge, avant d’entamer une négociation de prix.
Diagnostiquez les imperfections du bien immobilier
Neuf maisons sur dix nécessitent des travaux de rénovation insoupçonnés. Le propriétaire n’aura pas toujours la franchise de vous les révéler spontanément. Faites donc une visite attentive et répétée du logement que vous prévoyez d’acheter. Voici quelques défauts d’une infrastructure qui pourraient ne pas être rapidement visibles :
- La chaudière : si son installation remonte à plus de dix ans, sachez que dans les premières années qui suivront votre acquisition, vous aurez peut-être à la changer. Faites-le savoir au vendeur et sa valeur pourrait être soustraite du prix de la maison ;
- L’état du système électrique : faites-le examiner par un technicien. Si le diagnostic révèle des travaux importants à effectuer, notifiez-le au vendeur. Il se sentira obligé de baisser le prix à la hauteur des coûts estimés pour les travaux de réparation ;
- La toiture, l’isolation, les volets, les fenêtres et autres aspects de la construction qui pourraient aussi être défectueux : ne vous fiez pas à vos seules observations. Il est conseillé de faire un diagnostic pointu par des professionnels du bâtiment. Si ces résultats sont alarmants, ils serviront de levier pour la baisse du prix.
Restez sans émotion lors de la négociation
Cette étape de la négociation du prix de la maison ou villa que vous désirez acquérir est très déterminante. Bien que ce logement soit votre coup de cœur, vous devez essayer de dissimuler vos émotions. Si le cédant s’en aperçoit, il jouera sur cette émotivité pour ne pas baisser son prix initial. Vous devez donc rester concentré et indifférent dans la mesure du possible. Vous devez aussi penser à faire une réduction importante sur le prix annoncé par le vendeur. Il est conseillé de la réduire de 10 % à 15 %. Cette base vous permet d’avoir une marge de manœuvre raisonnable pour manier le prix au prorata de votre budget. Toutefois, si vous ne disposez pas des armes pour bien négocier, ne vous précipitez pas. Acheter une maison est un lourd investissement sur lequel l’erreur n’est pas permise. Il serait mieux pour vous d’engager un négociateur immobilier. Ce professionnel que vous trouverez dans les agences immobilières est outillé pour vous aider à obtenir un meilleur rapport qualité/prix.